Sarah Lamour est metteur en scène.

Formée au Conservatoire National de Région d’Art Dramatique de Toulon, elle suit un CEPI option danse contemporaine. Énergique, elle touche à tous les arts de la scène : danse, chant, écriture théâtrale, audiovisuel …

En 2005, elle obtient le Certificat de Fin d’Etudes Théâtrales mention bien, et un Master de Lettres.

Elle travaille pour diverses compagnies régionales comme la Cie du Théâtre de Cannes, Cie de l’Echo, Cie Le Bruit des Hommes, Cie des Arts, Cie Tocoloro, Cie Trasphalt.

Elle créée en 2007, avec trois élèves sortant du Conservatoire, la Cie l’Etreinte, dont elle assure la direction artistique.

En 2006 elle interprétera des textes d’Arrabal et Jodorowsky dans Les Nuits Paniques au Théâtre Denis sous la direction d’Alexandre Dufour.

Entre 2007 et 2010, elle incarnera Betty dans Le Baiser de la Veuve d’Israël Horovitz, mis en scène par Xavier Heredia. Cette pièce tournera dans de nombreuses salles varoises, et sera sélectionnée dans le cadre du festival Régions en Scènes.

En 2008 elle se produira dans Comédie de Beckett au Théâtre Alexandre III à Cannes, et réalisera sa première mise en scène, Quartiers de Vian, cabaret poésies et chansons, qui sera tourné pendant un an.

Elle travaillera également sous la direction d’Yves Borrini pour la lecture mise en espace Translations de Lisa Ouss.

En 2009, elle incarnera la voix de Frida Kahlo et d’Arrabal dans Fragmentos.

En 2011 elle ouvre au Pradet l’Ecole de Théâtre Les Ateliers de l’Etreinte, annexe pédagogique de la Cie l’Etreinte, dont elle assure la direction artistique.

Elle apporte son regard artistique au spectacle Témoignage d’un professeur de théâtre en prison, de et avec Louis-Emmanuel Blanc, en tournée depuis 2011 dans plusieurs régions.

En 2012-13, elle joue dans Contrôle d’Identité d’Alexandra Badea, sous la direction artistique de Guillaume Cantillon, spectacle programmé dans plusieurs Théâtres des régions PACA et Rhône-Alpes.

Elle mettra en scène Lilith-performance avec la Cie les fées Rosses.

En 2014 elle joue dans nouvelle création de l’Etreinte, Days of Nothing de Fabrice Melquiot.

Avec l’Etreinte, elle présentera également des petites formes théâtrales et des lectures mises en espace : Koltès, territoires inconnus, Aimez-moi d’Attila Joszef, A tous ceux qui de Noëlle Renaude, Viva la Vida de Frida Kahlo, J’ai faim d’Yves Lebeau, La putain de l’Ohio d’Hanokh Lévine, Le retour de Lilith de Joumana Haddad, Peaux d’âmes de Valérie Lecardinal, Novencento de Baricco.

Elle incarne des rôles pour des séries et téléfims (Caïn sur France 2 et Camping Paradis sur TF1), et participe à de nombreux projets audiovisuels et court-métrage (C’est l’usage de Louis- Emmanuel Blanc et primé au Festival de Fontainebleau, long-métrage Décompte de Erik Mismaque, Elisa de Morgan Jullian, Cinélectro Machine Humaine de la Cie Tocoloro, Sommeil contradictoire de Thomas Bissière, La Vénus au chien d’Alexandre Dufour ou Le Cirque en éveil de Caroline Baude….).

Elle dispense également des stages de formation et ateliers théâtre.

Depuis 10 ans elle organise le Festival Equinoxe, parrainé par Charles Berling, et met en scène le grand spectacle Rêve-party, qui a accueilli 4000 personnes en 2014.

En 2015, elle est en tournée avec le spectacle Days of Nothing.

Elle propose des lectures des derniers livres de Tania de Montaigne, Noire et Nous n’avons pas fini de nous aimer, Love letters de A. Gurney, et récemment J’ai pris mon père sur mes épaules de F. Melquiot et Minuit dans la ville des songes de R. Frégni.

Elle pose comme modèle pour l’artiste Léna Durr dans le cadre de l’exposition « Show me the way… » à l’Hôtel Windsor à Nice.

En 2017, on la retrouve comme comédienne dans la pièce Membre de C.Lestien (accueillie au Théâtre Liberté-Scène nationale).

Elle signe en 2018 l’ambitieuse mise en scène de Tartuffe, entourée de 11 comédiens au plateau.

Sarah Lamour produit en 2020 la mise en scène de sa nouvelle création, Le poisson belge de L. Confino.

En 2023, elle travaille sur sa future  création , Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge de W. Mouawad.